#EXPOSITIONS – KIGALI À PARIS
Scénographie
Le scénographe Matt Deely viendra donner un nouvel aspect au foyer et à la galerie du Lavoir Moderne Parisien.
L’installation est inspirée du Rwanda, des auvents à motifs flottant au-dessus de nos têtes, des reflets de Kigali, du soleil et des ombres…
À découvrir durant toutes la durée des rencontres Africapitales, du 3 au 26 mars 2023.
Scénographe, Matt Deely étudie à Motley Theatre Design Othello, Stanislavsky and Nemirovich-Danchenko Music Theatre ; Crime & Punishment, Dirigé par Andrei Konchalovsky, The Rossiya Theatre à Moscou ; Rigoletto, Seoul Corée avec Alessandro Talevi & Ran Arthur Braun, Moon Opera, Indi-vidual Soliloqua, Yabin Wang Beijing iTMOi, Akram Khan World tour; Beethoven’s Symphony no.9, Romeo & Juliet, K-Ballet Tokyo ; Kwita Izina, Kwi-buka 20,25 and Ubumuntu Arts Festival, Rwanda, Pas,Pas,moi Va et vient, Beckett TNP Lyon. Associé à Stefanos Lazaridis opera: Lohengrin Bayreuth, Faust Munich, Macbeth Zurich, Midsummer Night’s Dream, Venice, Greek Passion Wozzeck, Ring Cycle, ROH, Turn of the Screw, La Monnaie Brussels et The Italian Season 2000, ENO. Directeur artistique de Tor hill Olympics ceremony – Metteur en scène associé de The Master and Margarita, Complicite – Assiste Chloe Obolensky and Debra Warner ‘Fidelio’ à La Scala de Milan. Il crée la scénographie des Resstes Suprêmes, de Dorcy Rugamba.
Kiberinka
Leur siteDu 3 au 36 mars
Au Lavoir Moderne Parisien
Entrée libre
Photographier, c’est peindre avec la lumière. « Kiberinka » est un terme polysémique
qui signifie littéralement en kinyarwanda, langue rwandaise, « la lumière qui sied aux bovins ». Notamment la lumière de fin de journée où le bétail rentre des pâturages. Ce temps particulier de la journée d’une lumière naturelle et dorée avant que le crépuscule ne couvre de pourpre l’horizon est célébré par les photographes du monde entier sous le terme de « golden hour » l’heure magique ! Au Rwanda « kiberinka » peut décrire également, une personne, une situation, un état, une période ou un instantané particulièrement gracieux.
Aujourd’hui nous mettons à l’honneur avec cette exposition, cinq artistes aux univers contrastés mais qui partagent entre eux l’appartenance à la génération montante des artistes visuels de Kigali et une même quête de grâce qui tire son inspiration de la vie et de l’imaginaire poétique rwandais.
Exposition - Rwanda, à la poursuite des génocidaires
À l’Echomusée de la Goutte d’Or21 rue Cave 75018 PARIS
Le 10 mars à 19h30 I Vendredi 10 mars à 19h30 I Débat/rencontre avec Dafroza et Alain Gauthier, Bruce Clarke, Thomas Zribi et Damien Roudeau au LMP
Exposition en avant-première de publication de la bande dessinée de Thomas Zribi et Damien RoudeauCollection Témoins du mondeAlain et Dafroza Gauthier se battent depuis 20 ans pour que soient jugés les responsables du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda en 1994. Une grande partie de la famille de Dafroza a été assassinée : « chez nous il y a tellement de morts qu’on ne les compte plus, on compte les vivants ». Ils créent en 2001 le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR). Ils décident de consacrer leur temps et leurs moyens à la lutte pour la justice. La bande dessinée «Le mal dont on ne guérit pas» (éd. Steinkis, 170 pages couleur, sept 2023) écrite par Thomas Zribi et dessinée par Damien Roudeau, se veut une caisse de résonance de ce combat.Il y a des tueurs cachés en France. Beaucoup de tueurs. Celui-ci est devenu curé, cet autre professeur. Lui est médecin, lui a changé de nom et vit une retraite paisible dans le Sud… Plusieurs centaines de génocidaires pourraient être en effet toujours cachés dans l’hexagone, qui a aidé le régime d’Habyarimana, qui a entraîné les soldats et livré des armes aux assassins pendant le génocide… éléments récemment mis en lumière par le rapport Duclert suite à l’ouverture des archives. En 29 ans, seuls 3 procès sont allés à leur terme.